Salma, une doula à vos côtés

La femme au coeur de MAMAMIA

Pour te parler de moi, je vais te parler de la genèse de ce projet de Tribu.

La toute première pousse, celle qui a timidement germé au fin fond de mon inconscient, a pris racine il y a 2 ans et demi, lorsque devenant mère, je me retrouvais bien vite seule avec mon bébé. Nuit et jour, presque sans relai, je me voyais submergée par ce sentiment amer d'être la seule à vivre et ressentir un tel tsunami. Les professionnels de santé et de périnatalité se contredisaient, les articles de blogs vantaient telle méthode et son exact opposé, les personnes de mon entourage y allaient de leurs conseils, recommandations, sans filtre et, surtout, sans y avoir été invités. J'avais la nette impression que le monde était schizophrène... et que je finirai par perdre moi-même la raison, fractionnée entre ce que me dictaient mes tripes, et mes peurs de tout rater avec ma fille si je m'écoutais vraiment.

Puis j'ai découvert un podcast sur les mères. J'ai écouté des récits, des bouts de maternité, des professionnels formés et informés, des femmes animées par la même espèce de tripes que moi. J'ai commencé à retrouver mon souffle, à sentir mes épaules se détendre, à poser un nouveau regard, à la fois doux, indulgent, confiant et fier sur la mère que je devenais.

Je ne me sentais plus seule. J'avais accès à des témoignages de femmes devenues mères au même moment que moi, et non 3 générations avant. Nous avions le même type de questionnements, nos réalités étaient proches, nos solitudes aussi. C'est dans leurs vécus, nos similitudes et nos différences que j'ai pu identifier ce qui était juste pour moi.

J'étais alors sur le chemin pour devenir doula, au tout début du chemin. Je me suis mise à faciliter des cercles de parole pour les jeunes mères, pour leur offrir un espace sécure pour se déposer, adresser leurs questionnements, leurs inquiétudes, leurs joies, leurs trouvailles, leur trop-plein, leur trop-vide, leurs silences. Un groupe s'est formé, un tissage s'était fait ; et quand elles finirent par prendre leur envol de mères, elles purent poursuivre et réinventer les liens qu'elles avaient alors tissés entre elles. J'ai aimé offrir ça : cet espace-là, pendant quelques mois.

Puis je suis devenue doula, et je me suis mise à accompagner les femmes dès la grossesse, pour les écouter, les accueillir, leur donner des billes pour anticiper ce post-partum, qu'il leur soit doux. Et je me suis pleinement épanouie dans ce métier absolument fabuleux. Absolument nécessaire.

Ce que j'y ai surtout découvert, c'est que les mères que j'accompagne savent déjà. Elles ont à la fois la connaissance et la compétence... parfois ensevelies sous plusieurs couches de générations de socialisation et de moralisation. Pour "peu" qu'elles soient dans la démarche de se réappropier leurs savoirs, leur intuition, elles y arrivent. Elles y arrivent même très bien. Et chaque jour, je me fais la Mary Poppins de ces femmes.

J'ai à nouveau eu besoin de collectif, de compléter ma présence individuelle par une offre de soutien, d'entraide, et de cohérence entre les discours. "Il faut un village pour éduquer un enfant". D'accord. Mais comment on fait, concrètement, quand on ne l'a pas d'emblée ce village ? Comment puis-je participer à ce chemin vers une parentalité plus douce ?

De la même manière que je procède dans mes accompagnements individuels. Et si je le créais moi-même, ce clan des mères ?

Tu veux en savoir plus sur mon offre de doula ?

Tu peux te balader sur mon site web www.salmadoula.com ou me suivre sur instagram : @doula.salma